J'ai un peu la tête dans le cul ce matin, ça doit être la rakia d'hier. Je prends un gros petit dej, et une douche. J'ai même le temps de faire des courses avant notre rendez-vous avec Daniel. Je l'attends plus d'une heure, il est pas passé a l'heure d'ici...
On pars tard, presque midi, et on essaye de rattraper le temps perdu. On bifurque dans la ville suivante, et c'est une bonne idée car on retrouve le danube et on évite les collines. Du coup on est assez tôt au bac, 14h30, mais le prochain est a 16h... La poisse. On poireaute en buvant des bières, un peu désoeuvré.
On essaye encore une fois de rattraper le temps perdu, et on pulvérise le record de vitesse moyenne en pliant les 80 premiers km en 3h10 !! On fait un arret pour manger et on s'abrite de la pluie. On se fait incendier par une mémé qui a semble t'il vu Daniel pisser dans les fleurs.
Un dernier arrêt pour faire des courses et quand Daniel ressort, la pluie nous rattrape. Elle ne nous lâchera plus. On est quand même obligé de sortir de la ville, et plus on avance et plus la pluie redouble d'intensité. On finis par trouver un champ ou l'on attend désespérément que la pluie cesse pour jeter nos tentes. On regarde passer les nuages noir, confiant. Mais ce que nous prenions pour des petits nuages gris est en fait une grosse pluie dans laquelle on ne voit pas a 5m. La nuit tombant, et les moustiques nous attaquant malgré le temps, je propose a Daniel de rebrousser chemin jusqu'à un petit abri de fermier que j'ai vu en venant.
Le chemin pour y aller est épique. On n'y voit rien, nous sommes trempé jusqu'au os, et tout ce qui ressemble a de la terre est devenu un marécage. Sur place on découvre un petit abri avec un lit qui nous offre un peu de répit. La pluie ne s'arrêtant pas et vue l'état du terrain, on décide de passer la nuit la. C'est le moment que choisi le fermier pour venir voir ses serres. Il est un peu surpris au début, puis sans qu'on lui demande, nous propose de passer la nuit la, fais le lit, met la lumière et nous propose musique et repas. Magique !!
Nous passerons donc la nuit dans ce petit abri, un peu serré mais au sec.

We try again to catch back the time, and we shattered the average speed record. 80 km in 3h10 !! A stop for eating, hiding from the rain, and an old woman shout at us. We guess she saw Daniel pissing in the flowers...
Hangover this morning. Must be yesterday rakia. A big breakfast and a shower. I still have time for some shopping before the meeting with Daniel. I was waiting more than an hour, he forgot to change time...
We left late, almost noon. We try to catch back the time and change road in the next town. Good call. We avoid hills and find back the river. Finally we arrived at the ferry quite early. 14h30, but the next one is at 16h... No chance... We spend the time drinking beers, a bit outmanned .
We made a last stop for shopping, and the rain comes back when Daniel went out. It won't leave us anymore. We have to leave the city anyway. The more we ride, the heavier is the rain. We finally found a field, desesperately waiting for the rain to stop, just to throw our tent. We watch big black clouds going, quite confident. The fact is that what we took for inoffensive grey clouds were so heavy rain that you couldn't see through... The night is coming and even in those conditions mosquitos bites us. So i tell Daniel that I've seen a kind of farmer shelter coming there. At least it must be better to wait for the rain to stop.
to get there, the way is epic. No visibility, fucking wet with every piece of ground turned into a swamp. There, we find a small hard shelter with a bed. The rain definitely not stopping, and looking to the flooding field, we decide to spend the night here. It's the time the farmer choose to come to see his plants. He is quite surprised at the beginning, then, without asking, he offers us to stay, turn the light on prepare the bed, and offers dinner and music... Just awesome !! And without speaking a word of english !!
So we will spend the night there in that smal shelter. A bit tight, but dry...